Les premiers symptômes apparurent en avril, lors de la publication par l’INSEE du nombre des naissances en mars, en baisse pour le troisième mois consécutif, par rapport au premier trimestre 2014. Une baisse qui, si elle se poursuivait tout au long de l’année, commencerait d’être inquiétante. Le professeur Jacques Bichot en faisait une première analyse[1] publiée sur notre site. Au fil des mois qui suivirent, de nouvelles vagues de résultats arrivaient. Une confirmation hélas de la récession française en matière de berceaux. C’était pourtant peut-être le dernier point où nous étions moins mal lotis que les autres pays européens qui, comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie connaissent un désastre démographique.