« La Santé et les droits sexuels et reproductifs » en crise !

Publication : samedi 4 janvier 2014 13:39

 

Quelques évènements de l’année précédente méritent un petit coup de projecteur. Ils démontrent que les dissociateurs (cf supra), malgré tout l’argent considérable dont ils disposent, sont en panne et que les partisans de la famille tiennent les positions. Prenons l’un des angles d’attaque contre la Famille : «la Santé et les droits sexuels et reproductifs ». On notera que le terme « la santé » est toujours accolé aux « droits sexuels et reproductifs ». Celui-là faisant passer ceux-ci : qui ne défendrait le droit à la santé ? Mais on sait que derrière ce vocable se cache une machine de guerre pour inciter à une éducation sexuelle très orientée dès la maternelle, une vie sexuelle dès l’enfance, un « droit à l’avortement pour tous » banalisé, et une contraception universelle quasi-obligatoire ; le tout par-dessus la volonté des états, pire encore, à l’insu des parents et à grands coups de financement.

 

Ces derniers mois, les lobbies ont essuyé une suite implacable de revers dans leur tentative de faire inscrire dans les rapports officiels de l’ONU une référence aux « droits sexuels et reproductifs », véritable cheval de Troie[1]. L’échec de ces tentatives répétées se mesure aux commentaires amers et dépités: « Manque total d’ambition » du rapport final de l’AG de l’ONU, «immenses difficultés » à « se glisser » au sein de ces forums internationaux où « la place des femmes est très réduite »… Ce sont les expressions de dépit de ces groupes de pression qui suivent comme une nuée de moucherons l’attelage de l’ONU dans toutes ses conférences, s’impatientent et redoublent d’efforts. Nous pourrions ajouter « telle la mouche du coche » s’ils étaient inoffensifs mais ce serait se bercer d’illusions.

 

Par exemple, l’EuroNGOS[2], a tenu ses assises à Berlin sur le thème : « Prochaine étape : santé et droits sexuels et reproductifs, agenda 2015 ». Leur réunion a été en fait un constat d’échec : depuis la conférence du Caire en 1995 sur laquelle ils fondaient tant d’espoirs et « malgré les millions de dollars dépensés » la cause n’aurait, selon eux, pas beaucoup avancé…

 

Mais ils ne renonceront pas. Les défenseurs de la Famille doivent aussi se préparer à cette échéance 2015 où les 20 ans de la Conférence du Caire seront l’occasion d’un nouvel agenda déclaré de l’anti-famille, c’est-à-dire du malheur des hommes. A l’agenda des droits sexuels et reproductifs, opposons l’Agenda de la famille et de l’enfant.

 

Plusieurs « gouttes d’eau » jetées avec détermination sur notre société dissociée ont eu des effets décisifs renforçant l’idée que les hommes de bonne volonté ont tous les outils en main pour entamer une reconquête du bon sens et de notre liberté. Mais il ne faudrait pas s’arrêter en chemin : il est bon d’obtenir que ni l’ONU ni l’Europe ne s’arrogent des pouvoirs qui relèvent de la compétence des Etats, mais à condition de pousser la logique jusqu’au bout, c’est-à-dire d’exiger que les Etats ne décident pas non plus à la place des familles. Cela suppose que ces dernières s’engagent, chacune. Et non pas seulement en croyant libérer leur conscience au moyen d’un simple clic d’ordinateur mais en écrivant personnellement à leur député, en adhérant aux associations qui portent leur voix, en se formant et en agissant autour d’elles. Et surtout, en élevant bien leurs enfants.

 
Claire de Gatellier


[1] A ces bonnes nouvelles il faut ajouter, plus connus, le rejet par le parlement européen - à quelques voix près - du rapport Estrela et le succès, en nombre de signatures, de l’initiative populaire One of Us qui remet en cause le financement de la culture de mort par les contribuables européens.
[2] Collectif européen d’ONG pour les droits sexuels et reproductifs, il affiche son credo sur la page d’accueil de son site : « Nous croyons […] que La Santé et les droits sexuels et reproductifs sont des facteurs clés pour le développement humain, l'extermination de la pauvreté, l'égalité des sexes, la croissance économique et la durabilité environnementale ». Rien que ça !